A Breizhman lost in Outbreak 1/4

Aujourd’hui, on met la focale sur l’Outbreak, un petit festival de Metal blésois pas piqué des hannetons.

Si votre âme de festivalier se réveille, eh bien guidez-la jusqu’au Chato d’O (me demandez pas à quoi ressemble le bâtiment) le deuxième week-end de mai et vos esgourdes seront ravies !

Entrons sans plus attendre dans le vif du sujet car si vous êtes un peu dégourdis, lieu et date vous trouverez. Moi je suis là pour raconter un peu plus de détails que le petit dépliant distribué à l’entrée.

Et comme il faut bien commencer quelque part, on va attaquer le sujet avec un défaut. Eh oui, je suis comme ça moi, j’taille dans le tas. Qu’on se rassure, c’est le seul défaut du festoche : la logistique. Eh ouais, car à moins d’avoir un Sam avec soi pour vous ramener au camping du bled d’à côté, vous allez marcher, parce que les bus à Blois, bah y en a que la moitié d’une pelletée. Mais bon, passons. Un Sam ou une bonne âme de logeuse ça se trouve.

À présent les qualités. Alors la première et pas des moindres : le son !!! Fini le son dégueu de petites scènes , ici, on se produit avec d’la blésoise qualidad. Plus sérieusement, la qualité sonore est impeccable, on stagne autour de 100 décibels (oui je zone près des ingés son) et bouchons ou pas ça sonne clair et audible même pour des groupes de black, c’est pour dire ! Un excellent travail de la part des régisseurs et aussi aux lumières ; une salle superbe. Mais parce qu’on est pas là pour admirer une salle dans le noir, on va parler d’un sujet fédérateur mes poivrots : le bar ! En pression c’est Haber avec option Picon ou une bière d’Abbaye. Sinon il y a tout. Et quand je dis tout, c’est tout ! Des longs drinks (si si, la photographe du festoche était sous gin tonic), des digestifs, un duo de rhums arrangés (gingembre-citron et mangue-litchi) et même de l’eau ! En plus des pintes, vous pourrez commencer à collectionner les différentes écocups. Mon préféré c’est le shooter qu’on a envie de cajoler. Un bébé pour les alcooliques. Ensuite parce que la bière c’est pas l’trou mais qu’il faut bien manger, le food-truck. À commander au bar, la bouffe varie entre burgers monstrueux et casse-dalle végétarien. Pour dix balles ou moins, vous serez bien remplis, prêt à affronter la foule de zombies gothiques qui vous entourent. Et sûr qu’elle vous entourera à l’espace transats, un monde de paix et de sérénité qui gravite autour d’un babyfoot et du food-truck. Pour trouver ce havre mignon tout plein, partez du bar, ne vous arrêtez pas sur les bornes d’arcade style Street Fighter mises gratuitement à disposition et après quinze centimètres vous verrez une porte ouverte. Ensuite faites demi-tour et retournez jouer à Street Fighter.

En plus du cadre intimiste et de la bonne ambiance, l’Outbreak a proposé cette année une exposition sur l’histoire de la musique Rock-Metal ainsi qu’une masterclass sur le scream. Les fans ressortent ainsi de leur week-end plus informés sur leur passion et avec quelques bases musicales pour aborder le chant qu’ils apprécient tant. Brillant !

“Et les groupes ?!”, me demanderez-vous.

Du calme Thimothée, ça va venir.

Pour donnez le ton, la première édition en 2017 accueillait Hypnose, qui proposait dernièrement un ciné-concert à Paris pour leur dernier album, et Regarde les hommes tomber, qui était présent au Hellfest de la même année. Pour la seconde, allez lire les autres chroniques “A Breizhman lost in Outbreak” !

Hugo Wache (publié par Tigroo)

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